De l’EELV au Front National, tout est la même expression telle fanatique :

 

« Eva, Présidente !  Eva, Présidente ! … »

« Hollande, Président !  Hollande, Président !... »

« Sarkozy, Président ! Sarkozy, Président !... »

« Marine, Présidente ! Présidente !.. »

 

Chaque fois quand je les entends, mon cœur est frappé une fois. Je sais bien que je suis en France, un pays démocratique, je comprends que les militants expriment leur soutien et leur bonheur aux idoles politiques. Mais, lors que les acclamations percent les oreilles chinois, tout ma rappelle les années 60, l’ époque de La Révolution Culturelle Chinoise. Le peuple chinois crient « Vive, Président Mao ! ..» en levant le Petit Livre rouge, il n’y avait pas dieu que Mao, il n’y avait pas raison qu’effervescence, il n’y avait pas individu que foule. C’est une catastrophe qui a tué plus de 10 millions chinois pendant 10 ans. C’est un mémoire si triste que je ne peux pas sortir de son influence, même si je habite en France depuis 3 ans.

 

Pour les Chinois, le fanatisme politique est toujours en alerte. Pendant le Campus de l’UMP, je me sens plusieurs fois que j’étais un citoyen français qui doit voter pour Sarkozy en chantant « le Marseille ». Cependant, quand j’entends « Sarkozy protège la France, sauve la France » de chaque discours des personnages de l’UMP, je me réveile tout de suite si vite que possible. Quel similarité ! Cela me fait tellement peur.

 

Peut-être, il suffit du temps pour que je puiss m'y adapter.

 

Par rapport au système dictatorial, la démocratie permet à tous de choisir, de soutenir son favori parmi les camps différents. On ne prend pas de risque d’être manipulé par une personnage.

 

Mais, comment peut-on distinguer la sentiment fanatique et la jugement raisonnable ? Est-ce que ceux qui soutiennent un parti refusent volontairement d’ écouter le voix des autres ? Avec le temps, est-ce que la diversité et la distance entre les gens d’un même pays sont plus aggravées qu’avant ?

 

 

A l’occasion de 10 ans après 911, je me soutiens que les intellectuels americains ont dit après les attaques, au peuple, « Ne pas faire une décision quand on agite le drapeau national, parce qu’en ce moment, on arrête de réflechir. »

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